A la veille du Carnaval de Rio 2014, le Sambodromo est une véritable fourmilière.
On cloue, on peint, on visse, on maroufle. Et oui au Sambodromo on maroufle beaucoup. il faut tout décorer, et pour cela, les grands autocollants sont la solution idéale.
Toutes les loges sont occupées à peaufiner ou à commencer leur décoration. Les buffets se préparent, la nourriture et les boissons rejoignent les frigos. les télévisions sont installées et les climatisations vrombissent déjà de concert
Sur la piste et aux alentours, on nettoie les places et on finit de déblayer les décombres. Les branchements sont vérifiés et la sono est testée une dernière fois.
La télévision met en place ses caméras et test entre autres l’une d’entre elle qui est montée sur un rail situé en hauteur pour parcourir les 700 mètres du Sambodromo et fait des allers-retours incessants en guise d’échauffement.
Ce temple de la Samba est quasiment laissé à l’abandon toute l’année. Alors quand vient le moment de le réveiller, il y a du travail, beaucoup de travail. Il est impressionnant de voir ces milliers de personnes qui s’agitent et préparent ce lieu qui dans moins de 24 heures va accueillir la plus grande fêtes allégoriques du globe.
Ce géant qui va bientôt se réveiller, cache quelques surprises de son sommeille passé et on trouve ça et là, d’énormes papillons de nuit deux ou trois chiens errants et sous les gradins on a même croisé une chouette encore tranquillement installée.
La dernière ligne droite est entamée, Rio bouillonne et tout le monde s’agite pour produire ou participer aux Carnaval de rues ou du Sambodromo.
Pour ma part, je vide les cartes mémoire, je recharge les batteries, je nettoie les objectifs pour vous faire de belles photos et je vous fait un dernier article pré carnavalesque 😉
Un dodo et s’est parti pour une semaine de marathon!
Ps: désolé pour la qualité des photos, mais je n’étais pas sorti équipé, je suis passé au Sambodromo par « hasard ». Alors cette fois-ci, c’est téléphone (impardonnable!)
Et les photos bonus 😉
