Categories: Carnaval de Rio 2012

Beija-Flor a choisi son thème pour le carnaval de Rio 2012

C’est lors d’une grande fête dans leur quadra ( lieu de réunion et de répétition des écoles de samba) que Beija-Flor, la championne 2011 a dévoilé le thème qu’elle développera pour le carnaval de Rio 2012. Le voici :

"São Luís - o poema encantado do Maranhão" ( Saint Louis, le poème enchanté du Maranhão*)

*São Luís est la capitale du Maranhão qui est un état de la région du nord-est.
Considéré souvent comme le plus grand carnavalesque de l’histoire et ayant longtemps travaillé avec Beija-Flor, Joasinho Trinta est originaire de cette région. Fondé par la France, São Luís a été ensuite envahie par la Hollande puis colonisé par le portugal. Riche de ses nombreuses origine, São Luís est un cocktail de culture antillaises, portugaises, indiennes et africaines.

Equipe de développement du thème:
Directeur général du Carnaval:
Laíla
Comission du Carnaval:
Laíla, Fran Sérgio, Ubiratan Silva, Victor Santos e André Cezari
Recherche et Documentation artistique:
Bianca Behrends

Découvrez le synopsis complet du thème à la suite:

Version Originale:

« São Luís – O Poema Encantado do MARANHÃO »

Areias infindas das terras das palmeiras do meu país, depois do oceano, do areal extenso, o horizonte imenso, onde a terra esboça luz. Upaon-Açu, solo sagrado, terra de encantarias, onde vive em plena mata, a tribo dos homens nus. São guerreiros dos cumes dos montes, dos vastos horizontes, onde canta o sabiá. São combatentes bravos, que não se fizeram escravos do estalar do açoite dos que vieram te dominar.

Sem saber o que esperar, três Coroas te cobiçaram as riquezas, os relatos do Novo Mundo inflamaram as paixões, por cidades de ouro puro a serem descobertas, de fantásticos prazeres, ilusão hiperbólica dos seres, transformados em quimera bestial.

A França te fundou, Holanda te invadiu, mas Portugal conseguiu, por fim, te colonizar. Mas para tanto, o que se deu foi um quadro medonho e triste, que, ao surgir, no mar se achou. Abrindo as velas ao soprar das virações marinhas, surge espectro sombrio. Em meio às brumas, desenha grande navio, que traz um canto funeral. Choro, amargura e horror fazem do cúmulo da maldade, a mordaça da liberdade para triste multidão; o navio da escravidão, ferida aberta nos mares, vem macular os ares de São Luís do Maranhão.

Fatalidade atroz, envolve reis e rainhas, soberanos de selvas longínquas da majestade dos leões. Ontem belos, livres e bravos, agora míseros escravos; sem luz, sem lar, sem amplidões. E a terra se desdobra, cresce, evolui, se renova, a ferro, fogo e escravidão. Mas nos planos divinos, nos reinos cristalinos, nos píncaros da luz eterna, surge nova terra, cultivada à força da oração.

Upaon-Açu, ressurge agora mística no poder dos voduns e ao som dos tambores de Daomé, na manifestação dos antigos e na força do candomblé. Desse misticismo santo, surge a alegria e o encanto das festas que te enfeitam, por vezes, como o Boi morto e ressuscitado da negra mãe Catirina, celebração divina em meio a enfeitados casarões de azulejos portugueses; teu folclore tem brilho farto, que à tua riqueza conduz.

Terra dos ludovicenses, Ilha do Amor e dos mitos da Fonte do Ribeirão, da terrível serpente encantada, da lenda da praia do olho dágua, de Iná princesa, e do milagre de Guaxenduba. Fala-se de uma sinhá incompreendida, que virou assombração, e no soar da meia-noite, surge o espectro sinistro, ouvem-se o ranger de correntes, estalar de açoites, seres sombrios como a noite, escravos arrastados em imenso turbilhão.

E a Sinhá Ana Jansen sofre agora, aprisionada em carruagem encantada por antigos escravos seus, furiosos, desesperados, cortejo de celerados, esquecidos filhos de Deus. E a cena só termina, quando o galo, na campina, anuncia o dia raiar.

São Luís, capital do Maranhão, terra de Alcione, de Joãozinho Trinta, de Zeca Baleiro, de Rita Ribeiro, do Reggae Brasileiro, de Gonçalves Dias, de Ferreira Gullar e Josué Montelo. Vestindo a fantasia, vem celebrar nossa folia o fofão, o vira-lata, cruz-diabo, o corso do meretrício e as cabrochas a brincar com os mascarados dos salões do Moisés.

Em meio a tanta festa reluz o Eldorado da bauxita, minério batizado pela Coroa que te fundou e que desconheceu essa tua riqueza, que hoje é chama acesa para que possas progredir; na luz dos céus incomparáveis do futuro que te aguarda, na imensidão, para te consagrar, enfim, São Luís, pérola sagrada da Coroa encantada do glorioso Maranhão.

Laíla
Diretor Geral de Carnaval

Laíla, Fran Sérgio, Ubiratan Silva, Victor Santos e André Cezari
Comissão de Carnaval

Bianca Behrends
Pesquisa e Documentação Artística

Version Française en traduction automatique

 » ; São Luís – le Poème Enchanté du MARANHÃO » ;
Sables infindas des terres des palmiers de mon pays, après l’océan, de la grève étendue, l’horizon immense, où la terre esquisse lumière. Upaon-Açu, sol sacré, terre de tu enchanterais, où il vit dans complet bois, la tribu des hommes nus. Ce sont guerroyants des dessus des bâtis, de vastes horizontes, où chante la savante. Ce sont combattants sauvages, qui ne se sont pas faits d’esclaves casser du fouet ils dont sont venus te dominar.

Sans savoir ce qui attendra, trois Couronnes t’ont convoité les richesses, les histoires du Nouveau Monde ont enflammé les passions, par des villes d’or pur à être des découvertes, de fantastiques plaisirs, illusion hyperbolique des êtres, transformés dans chimère bestial.

La France t’a établie, Pays-Bas t’a envahie, mais le Portugal a réussi, finalement, te coloniser. Mais pour de telle façon, ce qui se donne a été un tableau peureux et triste, qui, apparaîtra, dans à la mer s’est trouvé. En ouvrant les bougies au soufflage des brises marines, il apparaît spectre interlope. Dans moyen aux brumes, dessine grand navire, qui apporte un chant funéraire. Je pleure, amertume et horreur font de l’accumulation de la méchanceté, le bâillon de la liberté pour triste multitude ; le navire de l’esclavage, blessé ouverte dans les mers, vient souiller les airs de São Luís du Maranhão.

Fatalité atroce, implique des rois et reines, souverains de brousses éloignées de la majesté des lions. Hier beaux, libres et sauvages, maintenant míseros esclaves ; sans lumière, sans foyer, sans amplidões. Et la terre se dédouble, grandit, évolue, se renouvelle, à fer, feu et esclavage. Mais dans les plans divins, dans les royaumes cristallins, dans les píncaros de la lumière éternelle, il apparaît nouvelle terre, cultivée à la force de la proposition.

Upaon-Açu, resurgit maintenant mystique le pouvoir de voduns et de au son des tambours de Daomé, dans la manifestation des anciens et dans la force de candomblé. De cette misticismo Saint, il apparaît la joie et l’enchantement des fêtes qui te décorent, parfois, comme le Boeuf mort et le ressuscité de la noire mère Catirina, célébration divin dans moyen les décorées grandes maisons d’azulejos portugais ; ton folklore a luminosité rassasiée, qu’à ta richesse conduz.

Terre de ludovicenses, Île de l’Amour et des mythes de la Source du Ruisseau, du terrible serpent enchanté, de la légende de la plage de l’oeil dágua, d’Iná princesse, et du miracle de Guaxenduba. Se parle d’un sinhá incomprise, lequel il a tourné apparition, et le retentir de minuit, il apparaît le spectre gaucher, s’entendent le grincement de chaînes, casser de fouets, être interlope comme la nuit, les esclaves traînés dans immense remous.

Et à Sinhá Anne Jansen il souffre maintenant, emprisonnée dans voiture enchantée par d’anciens esclaves leurs, furieux, désespérés, cortège de celerados, oubliées fils de Dieu. Et la scène seulement finit, quand le coq, dans la paysanne, annonce le jour raiar.

São Luís, capital du Maranhão, terre d’Alcione, de Joãozinho Trente, de Zeca Baleiro, de Rita Ruisseau, du Reggae Brésilien, de Gonçalves Jours, de Forgeron Gullar et Josué Montelo. En habillant l’fantaisie, il vient célébrer notre folia la fofão, la vira-lata, la cruz-diabo, la corso de la prostitution et les cabrochas à jouer avec les masqués des salons du Moisés.

Dans moyen à autant fête reluz l’Eldorado de la bauxite, minerai baptisé par la Couronne qui t’a établie et qui a méconnu celui-là ta richesse, qui aujourd’hui est flamme allumée pour laquelle tu puisses progresser ; dans la lumière des cieux incomparables de l’avenir qui t’attend, dans l’imensidão, pour que te consacrent, enfin, São Luís, perle sacrée de la Couronne enchantée du glorieux Maranhão.

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Publié par
Denis Raphaël
Tags: Beija Flor carnaval de Rio 2012

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